Après l'effondrement d'un cessez-le-feu précaire, l'occupation israélienne a repris son assaut total sur la bande de Gaza, déclenchant une vague de frappes aériennes qui ont tué plus de 400 Palestiniens et blessé au moins 500 autres, principalement des femmes et des enfants, en quelques heures seulement.
La trêve, entrée en vigueur le 19 janvier et ayant duré un peu plus de deux mois, faisait partie d'un accord par étapes incluant un retrait limité des forces israéliennes et un échange de prisonniers. Mais Israël a refusé de passer à la deuxième phase, sabotant ainsi toute perspective de cessez-le-feu permanent et replongeant Gaza dans l’horreur.
Ce nouveau bombardement marque le 471ème jour de la guerre génocidaire menée par Israël sur Gaza, qui a déjà fait plus de 55 000 morts et près de 130 000 blessés – des chiffres qui continuent d'augmenter face à l'effondrement total du système de santé et à la famine imposée par le blocus.
L'opération "Déluge d'Al-Aqsa", lancée par la résistance palestinienne le 7 octobre 2023 en réponse aux violations répétées de la mosquée Al-Aqsa, a déclenché la campagne de destruction brutale d'Israël. Si plus de 1 500 Israéliens ont été tués, dont des centaines de soldats, le bilan à Gaza reste incomparablement catastrophique.
Aujourd'hui, les Palestiniens font face à un futur enseveli sous les décombres de leurs maisons, de leurs hôpitaux et de leur espoir, tandis que le monde regarde, impuissant, la trêve laisser place une fois de plus au silence et à la fumée.
Source : Safa News