Pour le quatrième jour consécutif, les forces israéliennes maintiennent une fermeture sans précédent des lieux saints de Jérusalem : la mosquée Al-Aqsa et l'église du Saint-Sépulcre sont interdites aux fidèles sous prétexte de "sécurité". Une escalade qualifiée de "guerre religieuse" par les responsables palestiniens.

Haron Nasser Al-Din, du bureau politique du Hamas, dénonce une violation flagrante du statu quo historique : "L'occupant veut judaïser Al-Aqsa et effacer son caractère islamique". Ces mesures s'inscrivent dans une stratégie plus large de remplacement démographique et religieux à Jérusalem-Est.

L'appel à la résistance est lancé : "Nous enjoignons notre peuple en Cisjordanie, à Jérusalem et dans les territoires de 48 à converger vers Al-Aqsa et à y rester fermement", déclare Nasser Al-Din. Le dirigeant exhorte également la communauté internationale à "cesser sa complicité avec ce nettoyage culturel en cours".