Depuis le début des prétendues "opérations humanitaires" supervisées par une société de sécurité américaine le 27 mai dernier, Gaza vit un cauchemar méthodique : des familles affamées mitraillées alors qu'elles tentent désespérément d'obtenir de la nourriture. La Fondation Al-Dameer pour les droits humains documente au moins 270 civils tués et 2 250 blessés près des convois d'aide - un bilan insoutenable pour une population déjà exsangue.
Ces massacres ne relèvent pas du hasard. Témoins oculaires et équipes médicales décrivent des tirs ciblés lors des heures d'affluence maximale, lorsque des milliers de personnes convergent vers les zones soi-disant "sûres" désignées par Israël. Des corps sont extraits de sacs de farine ensanglantés, transformant les routes de l'espoir en chemins de croix.
Ces images d'épouvante - farine mêlée de sang, enfants morts serrant contre eux des colis alimentaires - accusent un ordre international complice. Ces tueries systématiques révèlent une stratégie implacable : affamer puis abattre ceux qui osent tendre la main vers la nourriture.
Face à l'urgence, les demandes d'enquêtes indépendantes se multiplient, tandis que Gaza se transforme en un vaste cimetière à ciel ouvert. Plus aucun sanctuaire n'existe : ni les hôpitaux, ni les écoles, pas même les files d'attente pour la nourriture n'offrent de protection.
Dans cette géographie de la terreur, chaque ration alimentaire devient une roulette russe. Pour les habitants de Gaza, survivre signifie désormais risquer sa vie... pour un morceau de pain.
Source : Safa News