Maryam Abdullah Abu Daqa n'est pas simplement morte de maladie. Cette fillette de trois ans a été victime d'un système conçu pour étouffer la vie des enfants palestiniens. Son petit corps, usé par la malnutrition et les infections, a succombé à un blocus qui nie jusqu'au droit le plus élémentaire : celui de survivre.
Pendant des semaines, sa famille s'est battue pour obtenir son transfert médical. Malgré une autorisation officielle, les retards israéliens répétés ont eu raison de sa fragile santé. À l'hôpital de Khan Younis, son père a vu la vie quitter progressivement ce petit corps branché aux machines, tandis que ses appels désespérés sur les réseaux sociaux se heurtaient au mur de l'indifférence internationale.
Son cas n'est malheureusement pas isolé. Des dizaines de milliers d'enfants gazouis luttent contre la faim, les blessures et les maladies chroniques dans un système de santé à l'agonie. Les médecins, privés de carburant, de médicaments et d'eau potable, doivent quotidiennement choisir qui soigner... et qui laisser mourir.
Dix-sept ans de blocus ont transformé Gaza en une prison à ciel ouvert où naître palestinien signifie grandir dans la souffrance. Les yeux de Maryam, autrefois pleins de vie, sont devenus le miroir d'une communauté internationale complice. Sa mort n'est pas un simple chiffre : c'est un crime.
Source : Safa News