À peine deux mois après une fragile trêve qui avait offert une lueur d'espoir, l'occupation israélienne a relancé son offensive totale sur Gaza. Le 18 mars, des dizaines de raids aériens ont tué plus de 400 Palestiniens et blessé plus de 500 autres en quelques heures seulement. La majorité des victimes étaient des femmes et des enfants.
Cette trêve de 42 jours faisait partie d'un accord en trois phases prévoyant un retrait partiel israélien et le retour des familles déplacées dans les ruines de leurs foyers. Elle incluait également un processus d'échange de prisonniers entre la résistance palestinienne et Israël. Mais au lieu de respecter les deuxième et troisième phases - chacune censée durer 42 jours et aboutir à un cessez-le-feu permanent - Israël a purement et simplement rompu l'accord pour relancer sa campagne de bombardements.
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bilan de ce génocide en cours s'élève désormais à 55 362 morts et 128 741 blessés, dont environ 72% de femmes et d'enfants.
Cette reprise des violences marque non seulement l'échec des efforts de trêve, mais aussi la réaffirmation brutale de la volonté israélienne de domination militaire plutôt que de paix. Le peuple palestinien, déjà ravagé par les déplacements, la faim et le deuil, doit désormais subir un nouveau chapitre de bombardements incessants.
Source : Safa News