La Marche de la Dignité : Une vague de solidarité arabe brise le siège de Gaza

Une puissante vague de solidarité déferle sur l’Afrique du Nord alors que des milliers de Tunisiens, Algériens, Mauritaniens, Jordaniens et autres convergent vers la Marche de la Fidélité, déterminés à rejoindre Gaza. Portés par un engagement indéfectible envers la résistance palestinienne, les participants brisent les barrières, physiques et politiques, dans une audacieuse tentative de défier un siège vieux de plusieurs décennies.

Le convoi, désormais proche de la frontière égyptienne, transporte non seulement de l’aide humanitaire, mais aussi les espoirs et prières de centaines d’activistes unis par un seul message : « Avec la Palestine, dans le droit ou le tort, nous sommes tous Gaza ». Plus de 1 500 Tunisiens, 200 Algériens et bien d’autres ont bravé des trajets périlleux, surmontant obstacles politiques et terrains hostiles, incarnant l’esprit de la résistance.

Les organisateurs insistent : l’objectif est clair — percer le blocus qui étouffe Gaza et livrer une aide urgente à Rafah. Malgré la crainte d’un refus des autorités égyptiennes, leur foi et leur nombre renforcent leur détermination. Comme le souligne Amara Wannas, Algérien participant, la force du convoi réside dans sa diversité et sa conviction commune, un appel au monde à briser le silence autour de la souffrance de Gaza.

Le long du parcours, le soutien populaire est massif : des communautés locales acclament les activistes avec chants, nourriture et gestes de solidarité. Sofiane Bououira, l’un des meneurs, affirme que ce moment exige l’unité de tous les peuples pour mettre fin à l’occupation et ses conséquences dévastatrices.

Depuis la Jordanie et la Mauritanie, des voix soulignent le rôle crucial de la jeunesse dans ce mouvement, que ce soit sur le terrain ou à travers les boycotts et manifestations visant à saper les bases économiques de l’occupation. Sara Sweilem, journaliste jordanienne, décrit sa participation comme un rêve réalisé, exhortant ceux qui ne peuvent se joindre au convoi à poursuivre la résistance par d’autres moyens pacifiques.

En Tunisie, des militants comme Hajar Ben Rajab rappellent que le combat ne s’arrêtera pas là : des actions futures sont déjà envisagées pour la reconstruction et une solidarité durable.

Un message clair résonne : la lutte de Gaza n’est pas isolée. Elle traverse les frontières, inspirant une résistance collective contre l’oppression et un espoir partagé de justice et de liberté. Ce convoi incarne l’esprit inébranlable d’un peuple qui refuse le silence, exigeant que le monde écoute et agisse — avant qu’il ne soit trop tard.

Source : Safa News