Les hôpitaux de Gaza sont au bord de l’effondrement, incapables de répondre aux besoins les plus élémentaires sous l’effet conjugué des bombardements incessants et du blocus. Le personnel médical alerte : les établissements fonctionnent à pleine capacité, sans aucune réserve, contraignant les médecins à faire des choix impossibles tandis que des patients meurent faute de soins.

Des structures autrefois vitales, comme Friends of the Patient, Al-Saraya, Al-Sahaba et Al-Ahli Al-Arabi, sont poussées à bout, tandis que l’hôpital Al-Shifa, le plus grand complexe médical de la bande, ne fournit plus que des services minimum. L’hôpital Al-Helou est assiégé avec des malades en état critique, dont des enfants en soins intensifs, piégés à l’intérieur. Les routes principales étant bouclées et les réserves de carburant épuisées, ambulances et secouristes peinent à acheminer les blessés vers des services déjà saturés.

Les réserves de sang, de médicaments et de matériel chirurgical sont pratiquement épuisées. Les médecins opèrent sans les outils nécessaires, exposant les patients à des risques mortels, tandis que la pénurie d’anesthésiques et d’instruments de base aggrave la situation. Le personnel médical travaille sous la peur constante d’attaques directes, les hôpitaux eux-mêmes ayant été bombardés et pris d’assaut à plusieurs reprises. Beaucoup ont fui, laissant derrière eux une poignée de soignants sous une pression insoutenable.

Le système de santé est désormais en état d’urgence sans précédent. Avec des frappes endommageant les bâtiments hospitaliers et des opérations terrestres encerclant les principaux centres de soins, la survie de milliers de patients dépend d’une intervention internationale immédiate. Sans un acheminement urgent de médicaments, de matériel chirurgical et de carburant, les hôpitaux de Gaza risquent un effondrement total, transformant une crise déjà dramatique en une catastrophe hors de tout contrôle.