Le Bureau des médias de Gaza a accusé Israël d’avoir délibérément coupé les communications et internet dans la bande de Gaza pour la dixième fois depuis le début de son offensive militaire, qualifiant cette mesure de manœuvre calculée pour dissimuler ses atrocités et aggraver la crise humanitaire.

Dans un communiqué publié lundi, le bureau a déclaré que cette interruption prolongée – s’inscrivant dans ce qu’il décrit comme une campagne génocidaire de 20 mois – paralyse les services d’urgence, laisse les blessés sans secours et isole les Palestiniens du reste du monde. Cette coupure, a-t-il souligné, n’est pas une panne technique mais une tactique systématique pour masquer les actions israéliennes dans les zones dévastées et empêcher les journalistes de documenter la réalité sur le terrain.

Le bureau a dénoncé ce blocus comme une violation du droit international, accusant Israël d’utiliser la technologie comme une arme contre les civils. Il a également critiqué les États-Unis et la communauté internationale pour leur inaction, appelant l’ONU et l’Union internationale des télécommunications à intervenir pour garantir à Gaza un accès stable aux communications.

Alors que plus de 2,4 millions de personnes sont piégées sous les bombardements, le bureau des médias a averti que chaque coupure de communication met davantage de vies en danger, empêchant les victimes d’appeler à l’aide et plongeant les secouristes dans l’obscurité.

Dans l’ombre des blackouts, combien de massacres passent sous silence ?