Ce week-end, des dizaines de milliers de manifestants ont envahi les rues de La Haye et Bruxelles, dénonçant avec colère la complicité de leurs gouvernements dans la guerre menée par Israël contre Gaza. Vêtus de rouge, symbole d’un appel à l’action urgente, les protestataires ont exigé un embargo immédiat sur les armes et la fin du soutien politique à ce qu’ils ont qualifié de campagne génocidaire.

Aux Pays-Bas, les manifestants ont accusé leur gouvernement de faciliter les atrocités en poursuivant les exportations militaires vers Israël. En Belgique, les marcheurs ont fustigé leurs dirigeants pour leur échec à tenir Israël responsable des massacres. Ces rassemblements coordonnés reflètent l’indignation grandissante en Europe face au bilan effroyable de cette guerre : plus de 184 000 Palestiniens tués, blessés ou portés disparus depuis octobre, tandis que la famine est utilisée comme arme de guerre, condamnant des familles entières à une mort lente.

Ces manifestations s’inscrivaient dans une vague mondiale de solidarité avec Gaza, alors que les protestataires pressaient les puissances occidentales à tracer une « ligne rouge » contre l’offensive israélienne – désormais dans son neuvième mois, sans aucun cessez-le-feu en vue.