Le Convoi de solidarité nord-africain pour briser le siège de Gaza a annoncé ce lundi son retour en Tunisie après que les autorités libyennes ont confirmé le refus égyptien d'accorder les autorisations nécessaires pour franchir le poste-frontière de Salloum. Face à l'impossibilité de progresser par voie terrestre et à l'inviabilité d'une route maritime depuis la Libye, les organisateurs ont pris la décision de rebrousser chemin - mais uniquement après la libération de tous les participants détenus.

Le convoi a précisé que les départs seraient organisés à partir de mardi matin, appelant les volontaires à coordonner leur retour avec la Coalition. Plusieurs détenus ont déjà été libérés tandis que les négociations se poursuivent pour les autres. Aucun nouveau participant ne sera accepté en Libye tant que tous les membres ne seront pas libres et que la suite des opérations ne sera pas clarifiée.

Dans une déclaration conjointe, quatre grandes organisations tunisiennes - dont l'Ordre national des avocats et l'UGTT - ont exigé la libération immédiate de tous les détenus tunisiens, libyens, algériens et soudanais. Elles ont rappelé que ce convoi incarnait les aspirations communes des peuples nord-africains à soutenir la cause palestinienne. La Coalition a appelé à un rassemblement devant l'ambassade de Libye à Tunis et réclame une action diplomatique urgente pour soutenir sa mission.