Le député britannique Jeremy Corbyn a réaffirmé son engagement envers la cause palestinienne après l’abandon des poursuites policières le visant pour sa participation à une manifestation pro-Palestine à Londres. Connu pour son soutien indéfectible aux mouvements de justice internationale, l’ancien dirigeant du Labour a une nouvelle fois dénoncé ce qu’il qualifie de « génocide à Gaza ».

Sur X, Corbyn a exprimé sa fierté d’avoir marché aux côtés de son collègue John McDonnell. « Les charges ont été abandonnées, mais soyons clairs : nous continuerons à lutter, aussi longtemps qu’il le faudra, pour mettre fin au génocide à Gaza », a-t-il écrit.

Cette décision intervient dans un contexte de répression croissante au Royaume-Uni contre les voix pro-palestiniennes, où manifestants et politiques sont de plus en plus ciblés pour leur solidarité. Corbyn et McDonnell avaient été interrogés pour leur présence à un rassemblement pacifique exigeant un cessez-le-feu et condamnant la guerre d’Israël contre Gaza.

Malgré les attaques de la presse et de l’establishment politiques britanniques, la position de Corbyn reflète l’exaspération grandissante face au silence complice de son gouvernement. Soutenue par les États-Unis et le Royaume-Uni, l’offensive israélienne, en violation du droit international et des ordres de la Cour internationale de Justice (CIJ), a fait plus de 183 000 morts et blessés palestiniens depuis octobre 2023, principalement des femmes et des enfants. Des quartiers entiers ont été rasés, la famine sévit, emportant des nourrissons, tandis que des milliers de personnes restent ensevelies sous les décombres.

Au Royaume-Uni, des mouvements comme la Palestine Solidarity Campaign poursuivent leur mobilisation, portant un message sans équivoque : « Le silence, c’est la complicité. » Et malgré l’intimidation, des voix comme celle de Corbyn refusent de se taire.