Dans un élan rare de solidarité internationale, des milliers de militants pro-palestiniens venus de 31 pays convergent vers le poste-frontière égyptien de Rafah, exigeant un accès humanitaire urgent pour la bande de Gaza. Cette mobilisation audacieuse brise le silence complice autour du blocus qui étouffe Gaza depuis près de huit mois.

Pavoisés de drapeaux et de banderoles, les manifestants portent les cris d'un peuple assiégé, privé de nourriture, d'eau et de médicaments. Leur présence près de cette frontière verrouillée est bien plus qu'un appel à l'aide : c'est un défi lancé aux puissances mondiales qui regardent Gaza brûler en détournant le regard.

Parmi eux, des médecins, des étudiants, des parlementaires et des familles - des citoyens ordinaires face à une injustice extraordinaire. Leur destination ? Rafah. Leur message ? Universel : le siège doit cesser, Gaza doit vivre.

Alors que les agences internationales alertent sur un risque de famine et d'effondrement total, cette mobilisation citoyenne devient un cordon ombilical d'espoir, rappelant aux Palestiniens que le monde ne les a pas totalement abandonnés.