L'Office de secours des Nations unies (UNRWA) a révélé ce lundi un bilan effroyable : près de 50 000 enfants palestiniens tués ou blessés en 20 mois de guerre israélienne sur Gaza. L'agence onusienne qualifie la situation de "l'une des pires catastrophes humanitaires de l'histoire moderne", décrivant un territoire devenu invivable pour les enfants avec l'effondrement total des services essentiels.

Selon l'UNRWA, les jeunes Gazaouis ne meurent pas seulement sous les frappes aériennes incessantes, mais succombent aussi progressivement à la faim, aux maladies et à l'asphyxie d'un système de santé à l'agonie. Le blocus israélien a provoqué des pénuries dramatiques de nourriture, d'eau potable et de médicaments, plongeant l'enclave martyre dans un abîme humanitaire sans précédent.

L'agence dénonce le ciblage répété de ses écoles et abris - pourtant clairement identifiés comme zones protégées - où des centaines d'enfants ont péri ou été mutilés. Ces attaques ont anéanti les derniers refuges supposés sûrs pour la population infantile.

Au-delà du bilan physique, plus d'un million d'enfants souffrent de traumatismes psychologiques aigus. La perte de parents, la destruction des foyers, la terreur permanente et l'impossibilité d'aller à l'école ont brisé psychiquement toute une génération.

Dans un appel désespéré, l'UNRWA exhorte la communauté internationale à agir immédiatement : "Face à ces atrocités, le silence équivaut à une complicité. Sans intervention urgente, nous assistons à l'effacement d'une génération entière d'enfants palestiniens", alerte l'agence onusienne.