Depuis 19 mois, les forces israéliennes mènent une guerre brutale contre Gaza, où les enfants paient le tribut le plus lourd. Selon les autorités palestiniennes et l'UNICEF, plus de 50 000 enfants ont été tués ou blessés depuis le 7 octobre 2023. Quartiers résidentiels, écoles et abris sont devenus des zones de mort, dans ce que des organisations de droits humains qualifient de campagne systématique d'extermination.

Les images insoutenables qui émergent montrent des corps de nourrissons extraits des décombres et des nouveau-nés alignés dans les morgues. Cette horreur révèle une vérité glaçante : les enfants ne sont pas des "dégâts collatéraux", mais des cibles directes d'une stratégie militaire qui bafoue toutes les protections internationales.

L'UNICEF alerte : un million d'enfants sont pris au piège depuis plus de 90 jours, sans accès à une nourriture suffisante ni à de l'eau potable. Les centres nutritionnels ont épuisé leurs stocks et 21 structures de soins ont fermé, condamnant des milliers d'enfants malnutris.

Face à ce génocide en direct, le silence complice des gouvernements est assourdissant. Les déclarations de circonstance n'ont jamais sauvé un seul enfant. À Gaza, ils meurent désormais par trois fléaux : les bombes, la famine... et l'indifférence mondiale.