La communauté internationale durcit le ton : 380 intellectuels et organisations ont signé une tribune dans The Guardian qualifiant l’assaut israélien sur Gaza de « génocide », exigeant un cessez-le-feu immédiat, l’accès libre à l’aide humanitaire sous supervision de l’ONU, et des sanctions contre le gouvernement Netanyahu en cas de refus.

En Israël même, la contestation gronde. D’anciens responsables militaires de haut rang, comme l’ex-chef du renseignement Amos Yadlin et le général de réserve Udi Evental, alertent : cette guerre est devenue « un piège » qui menace la sécurité et l’économie du pays pour des décennies. Dans Libération, les anciens Premiers ministres Ehud Olmert et Ehud Barak fustigent Netanyahu, accusé de mener « une guerre illégitime » pour sa survie politique.

L’addition est lourde : 142 milliards de shekels (30 milliards d’euros) engloutis en 600 jours de combats, avec un déficit public explosé à 4,8 % du PIB. Pendant ce temps, les Palestiniens subissent un bombardement incessant, sans perspective d’issue. La pression monte, mais le monde aura-t-il le courage d’agir ?