Le Conseil de Sécurité de l'ONU se réunit aujourd'hui pour voter sur une résolution cruciale exigeant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Gaza, où les attaques israéliennes ont tué plus de 54 000 Palestiniens depuis octobre 2023. Porté par dix membres non permanents du Conseil, le texte demande également la levée totale des blocus israéliens sur l'aide humanitaire, alors que la famine et les maladies ravagent l'enclave assiégée.

Des quartiers entiers réduits en gravats, des hôpitaux submergés : les autorités palestiniennes dénoncent une politique délibérée d'étouffement visant à transformer Gaza en un désert inhabitable. La résolution exige aussi la libération des prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que celle des captifs pris par le Hamas.

Ce vote intervient après le massacre d'au moins 27 Palestiniens près d'un convoi humanitaire à Rafah, où des civils affamés ont été pris pour cible par l'armée israélienne. Les ONG accusent Israël d'entraver systématiquement l'aide, plongeant des millions de personnes dans une catastrophe sans précédent.

Alors que la pression internationale grandit, les Palestiniens guettent ce vote, qui pourrait arrêter l'hécatombe ou au contraire sceller leur condamnation à de nouveaux massacres. Les États-Unis, allié indéfectible d'Israël, détiennent un droit de veto qui, s'il est utilisé, signera leur complicité dans ce que beaucoup qualifient déjà de génocide.