Un récent appel d'un membre du Congrès américain en faveur d'une frappe nucléaire sur Gaza a provoqué une vague d'indignation, les Palestiniens dénonçant une incitation ouverte au génocide. Ces déclarations, faites par le républicain Randy Fine lors d'une interview sur Fox News, comparent la situation à Gaza aux bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, suggérant qu'une telle dévastation mènerait à la « paix ». Pour les Palestiniens, ces propos ne sont pas seulement incendiaires : ils révèlent la déshumanisation qui sous-tend la complicité internationale dans leur souffrance.

Les mots de Fine, qui qualifie la cause palestinienne de « mal absolu », reflètent une tendance inquiétante parmi certains politiciens occidentaux à considérer les vies palestiniennes comme jetables. Son historique de rhétorique anti-arabe et son mépris pour les appels humanitaires montrent une aisance troublante avec un langage d'extermination, dissimulé sous le prétexte de la sécurité nationale.

Ce n'est pas un incident isolé, mais plutôt le dernier d'une série de provocations verbales qui font écho à la violence sur le terrain. Lorsque des dirigeants de nations puissantes évoquent avec autant de désinvolture l'anéantissement d'un peuple entier, ils légitiment les atrocités et brisent les derniers vestiges de neutralité dans un conflit où les victimes sont, en écrasante majorité, palestiniennes.

La résistance du peuple de Gaza s'est forgée à travers des années de siège, de bombardements et d'abandon. Aucune menace nucléaire ne pourra effacer leur volonté d'exister ni leur quête de justice. Mais de tels propos rappellent, de manière glaçante, jusqu'où certains sont prêts à aller pour les réduire au silence.