L'ampleur de la dévastation à Gaza ne cesse de s'aggraver. Selon le ministère palestinien de la Santé, plus de 16 500 enfants ont été tués depuis le début de l'assaut israélien implacable. Ce chiffre vertigineux révèle la cruelle réalité d'une guerre qui n'épargne personne - pas même les nourrissons dans leur berceau.

Parmi les victimes figurent 916 bébés de moins d'un an, 4 365 tout-petits âgés de un à cinq ans et 5 124 adolescents de 13 à 17 ans. Ces nombres ne sont pas de simples statistiques : ils représentent des prénoms qui ne seront plus jamais prononcés, des rêves effacés avant même d'avoir pu naître.

Les enfants de Gaza sont devenus la ligne de front silencieuse de cette guerre - ensevelis sous les décombres, piégés dans des hôpitaux sous-équipés, hantés par la menace constante venue du ciel. Dans une région où les écoles promettaient autrefois espoir et rires, les salles de classe se sont transformées en abris, et les manuels scolaires gisent fermés à côté de tombes improvisées.

Les autorités palestiniennes exhortent la communauté internationale à agir - non par des mots, mais par des mesures concrètes pour stopper l'effusion de sang et demander des comptes aux responsables. Le meurtre systématique des enfants de Gaza n'est pas des "dégâts collatéraux" : c'est la conséquence brutale d'une campagne militaire qui ne respecte aucune vie civile.

Chaque enfant perdu à Gaza est une blessure pour l'humanité entière. Le silence des puissances mondiales face à une telle atrocité en dit long - et l'histoire se souviendra de ceux qui ont choisi de détourner le regard.