Alors que Gaza traverse son heure la plus sombre, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance un avertissement glaçant : la famine s'est installée. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, révèle que deux mois de siège israélien implacable ont plongé près de deux millions de Gazaouis dans la faim, avec 116 000 tonnes de nourriture bloquées aux frontières.

Pendant que des familles endurent la faim, la communauté internationale reste passive face aux convois humanitaires systématiquement interceptés. Le système de santé, exsangue, est au bord de l'effondrement, étranglé par les bombardements et les restrictions.

Les 2,4 millions d'habitants survivent avec des rations dérisoires. Selon le Bureau palestinien des médias, aucune aide significative n'est entrée depuis trois mois. Les quelques camions autorisés ne représentent qu'une goutte d'eau face aux besoins : Gaza nécessite 500 camions d'aide et 50 citernes de carburant quotidiennement, mais à peine 0,02% de ce minimum vital est acheminé.

Chaque jour de blocus rapproche Gaza du point de non-retour humanitaire. Les autorités palestiniennes dénoncent une famine délibérée, mise en œuvre sous le regard complice de la communauté internationale. Le temps presse, et Gaza meurt en silence.