L'offensive israélienne sur Gaza a atteint un niveau de violence inédit, transformant l'ensemble du territoire en champ de bataille. Le capitaine Mahmoud Basal, porte-parole de la Protection civile gazouie, l'affirme sans détour : « Il ne reste plus une seule zone humanitaire épargnée ». Les forces israéliennes contrôlent désormais près d'un tiers du territoire, du nord en ruines jusqu'à des secteurs de Rafah au sud, mais cette emprise militaire ne signifie qu'une chose : une destruction systématique.

Les bombardements, dont l'intensité aurait doublé ces derniers jours, dépassent en violence les pires moments de ce que les Palestiniens qualifient de « guerre génocidaire ». Les équipes de secours, ciblées délibérément selon Basal, ne parviennent plus à intervenir : « Ce n'est plus une opération militaire, mais une extermination méthodique ». Les derniers hôpitaux fonctionnant à peine, les rescapés errent dans des décombres toxiques, sans eau ni abri.